El molino
Un largo ruido que viene por el techo;
Las golondrinas siempre blancas;
El grano que salta, el agua que muele,
Y el recinto donde el amor se arriesga,
Relumbra y marca el paso.
en Fureur et Mystère, 1967
Lied de la higuera
Tanto heló que las lechosas ramas
Maltrataron la sierra, se rompieron las manos.
La primavera no vio reverdecer a las graciosas.
La higuera solicitó al señor de lo yacente
El arbusto de una nueva fe.
Pero la oropéndola, su profeta,
La cálida aurora de su retorno,
Al posarse sobre el desastre,
En vez de morir de hambre, murió de amor.
en Le Nu perdu, 1971
Le Moulin
Un bruit long qui sort par le toit; / Des hirondelles toujours blanches; / Le grain qui saute, l'eau qui broie, / Et l'enclos où l'amour se risque, / Étincelle et marque le pas. //
Lied du figuier
Tant il gela que les branches laiteuses / Molestèrent la scie, se cassèrent aux mains. / Le printemps ne vit pas verdir les gracieuses. // Le figuier demanda au maitre du gisant / L' arbuste d`une foi nouvelle. / Mais le loriot, son prophète / L' aube chaude de son retour, / En se posant sur le désastre / Au lieu de faim, périt d' amour. //
Un bruit long qui sort par le toit; / Des hirondelles toujours blanches; / Le grain qui saute, l'eau qui broie, / Et l'enclos où l'amour se risque, / Étincelle et marque le pas. //
Lied du figuier
Tant il gela que les branches laiteuses / Molestèrent la scie, se cassèrent aux mains. / Le printemps ne vit pas verdir les gracieuses. // Le figuier demanda au maitre du gisant / L' arbuste d`une foi nouvelle. / Mais le loriot, son prophète / L' aube chaude de son retour, / En se posant sur le désastre / Au lieu de faim, périt d' amour. //